L’organisation des 6e Rencontres nationales arbres et haies champêtres a donné lieu à une synergie exceptionnelle de différents partenaires de l’événement, illustrant les capacités des acteurs bretons et trégorrois à proposer des solutions inventives et écologiques, en adéquation avec la philosophie des Rencontres. Justine Mahé, de la Parenthèse Idéale et coordinatrice événementielle des 6e Rencontres nous en donne une illustration :
La scénographie de la salle du Carré Magique, lieu d’accueil des conférences des 6e Rencontres nationales arbres et haies champêtres, a été pensée à partir du mobilier en bois de récupération de l’objèterie de Lannion-Trégor Communauté.
Les fauteuils, les banquettes et les jardinières en bois présentés sur la scène du Carré Magique ont ainsi été réalisés spécialement par le personnel de l’objèterie (dont l’Amisep) dont le travail vise à donner une nouvelle dimension aux objets, en effaçant leur statut de « déchet » et en donnant la priorité à la valorisation et au réemploi de ces derniers.
De la Presqu’île de Lézardrieux jusqu’aux falaises de Plestin-les-Grèves, en passant par la Vallée du Léguer, la destination des 6èmes Rencontres nationales arbres et haies champêtres offre un panel de paysages extrêmement variés et exceptionnels.
N’hésitez donc plus et prolongez votre séjour à la suite du colloque. A cette occasion, plusieurs visites guidées vous seront proposées afin de vous permettre de découvrir les richesses de ce territoire.
Information sur les visites guidées et réservation, à partir de ce lien.
Lors de la table ronde intitulée “Bocage et quantité d’eau” qui se tiendra le 22 novembre après-midi, Romain Reulier et Daniel Delahaye de l’Université de Caen – LETG, discuteront avec d’autres chercheurs des connaissances qu’ils ont produites qui renforcent l’argumentaire sur les rôles joués par le bocage pour l’eau.
Découvrons dès à présent le retour d’expérience d’une étude réalisée au sein du laboratoire de géographie physique LETG et en partenariat avec la communauté d’agglomération de Lannion-Trégor Communauté, dans cet article signé par Tania Zgheib :
A deux mois seulement des 6èmes Rencontres nationales arbres et haies champêtres, il est vivement conseillé de se plonger dans la lecture de l’excellent dossier publié par l’Observatoire de l’environnement en Bretagne, intitulé LE BOCAGE EN BRETAGNE (dossier n° 13 – publié en mai 2018).
Richement illustré et étayé de chiffres clefs issus de la bibliographie, ce dossier présente un état des lieux des bocages bretons et décrit leurs fonctions pour la biodiversité et sur la ressource en eau et des sols.
Avec l’aimable autorisation de Solagro, nous reproduisons ci-dessous un article paru dernièrement sur Osaé, “Plateforme d’échanges pour la mise en pratique de l’agroécologie “ article qui revient sur un colloque resté dans toutes les mémoires et organisé en juillet 1976 sur le thème “Les bocages, histoire, écologie, économie”. Alors que les 6èmes Rencontres nationales arbres et haies champêtres rassembleront 500 participants sur ce même thème en Bretagne du 21 au 23 novembre 2018 à Lannion, il est intéressant de se replonger dans ce colloque inédit.
A l’occasion des 6èmes Rencontres nationales arbres et haies champêtres, nous aurons la chance de pouvoir dialoguer avec le chercheur Jacques Tassin à l’occasion d’un temps d’échange consacré à son dernier ouvrage Penser comme un arbre, paru chez Odile Jacob en mai 2018. La présentation de l’ouvrage par l’auteur sera suivi d’un débat de type “café-philo” avec les participants ; cette rencontre aura lieu le 21 novembre, au Carré Magique.
Jacques Tassin est chercheur en écologie végétale, au CIRAD de Montpellier. Penser comme un arbre, son troisième ouvrage chez Odile Jacob[1], est un ouvrage inspiré. Un ouvrage certainement inspiré par les arbres car, nous dit-il : « l’arbre persiste à nous souffler le monde. » Qu’est-ce que les arbres peuvent bien avoir à dire aux « grands primates irrévérencieux » que nous sommes ? Leur rappeler, tout d’abord, qu’ils ont été « façonnés par les arbres » qu’ils n’ont quittés que depuis seulement 300 000 ans et qu’ils ont cotoyés pendant 65 millions d’années. Il est facile de se rendre compte que nos mains et nos pieds étaient faits pour grimper aux arbres et, si cela nous semble moins évident, il n’est pas étonnant non plus que la compagnie des arbres nous apaise et soit bonne pour notre santé. C’est ce que l’on redécouvre avec l’engouement au Japon pour le shirin-yoku (bain de forêt) et les études américaines sur le faible taux de criminalité dans les villes arborées.
Les sixièmes rencontres nationales arbres et haies champêtres donneront lieu à la publication d’un numéro spécial de Sciences Eaux & Territoires, la revue d’IRSTEA dédié au thème du colloque “Ressources en eau, ressources bocagères”.Lire la suite